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Adaptez votre trading pour profiter de la volatilité




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La volatilité peut faire peur. Mais bien que les traders n’ont aucun contrôle sur elle, ils peuvent en profiter.

Calcul de la volatilité

La volatilité se calcule en effectuant la moyenne entre le plus haut et le plus bas d’un actif. La période est à définir, puisqu’on peut la calculer sur différentes unités de temps en fonction des objectifs de chacun.

Les devises les plus volatiles

La volatilité est parfois utilisée pour réaliser des profits sur les marchés des options. Les traders anticipant un fort mouvement dans un sens comme dans l’autre peuvent par exemple acheter à la fois un call et un put.

Sur le forex, il est généralement plus intéressant de trader des paires plus volatiles, car on le sait, les variations sont faibles en comparaison aux marchés boursiers par exemple. Dans les devises traditionnelles on retrouve par exemple l’EUR/USD ou l’USD/JPY qui sont parmi les plus volatiles.

Depuis une année maintenant, leur volatilité est toutefois légèrement moindre que des paires composées par le franc suisse (EUR/CHF, GBP/CHF, CAD/CHF) du fait du retour en force de son statut de valeur refuge.

Les périodes les plus volatiles

Il n’y a pas seulement la volatilité des sous-jacents à considérer, il faut également tenir compte du timing puisque toutes les séances n’ont pas la même volatilité.

Pendant les vacances de fin d’année et lors de fermeture des marchés boursiers américains, l’eurodollar peut être très difficile à trader puisqu’il y aura très peu de mouvements.

Egalement, certains traders ne prennent pas position lors de séances NFP (“Non Farm Payrolls” = chiffres de l’emploi US), qui sont fortement volatiles et qui peuvent être très risquées selon les annonces. Il en est de même lors de réunions de la Fed ou de la BCE.

Adapter sa stratégie face à la volatilité

On ne peut pas agir directement sur la volatilité, certes, mais elle n’est pas forcément négative comme on l’entend souvent dire. Il faut savoir ajuster sa stratégie de trading et son effet de levier.

Un scalper, par exemple, optera pour une devise très volatile afin de maximiser ses gains par rapport à sa durée d’exposition, et choisira un gros effet de levier. A l’inverse, un trader ayant une forte aversion au risque transigera une paire moins volatile.

Dans un marché en tendance, moins volatile, les traders pourront prendre position avec des lots de plus grande taille.

La volatilité n’est donc pas forcément l’ennemi du trader. A lui de savoir adapter son exposition selon son niveau de tolérance au risque et son horizon d’investissement.

Thomas Jeulin