Day trading : les conseils d’un trader Bourse professionnel pour investir

Day trading : les conseils d’un trader Bourse professionnel pour investir




Découvrez le day trading, technique d’investissement en Bourse, grâce aux conseils d’un trader professionnel.

Le « day trading » en Bourse, c’est-à-dire des prises de position à l’achat et à la vente qui ne durent que quelques heures, minutes, voire quelques secondes, est tentant pour un néophyte tellement le nombre de fluctuations est important pendant la journée. Toutefois, même si cela paraît facile au premier abord, cela sous-entend en réalité l’acquisition de connaissances (donc beaucoup de travail), mais aussi de la rigueur, sous peine de transformer cette activité en pari comme au casino, voire en pure perte !

Mais pour ceux qui réussissent, la pratique est gratifiante car en plus d’être récompensé par des gains en monnaie sonnante et trébuchante, le day trading implique l’apprentissage de nombreux domaines, notamment la macro-économie et la géopolitique. Il s’agit donc de bien comprendre les grands enjeux de notre monde actuel.

Dans cet article, je vous partage mes conseils pour pratiquer le day trading et connaître les réflexes et méthodes à mettre en place pour trader en Bourse en tout confiance. Le challenge en vaut la peine, pour qui voudra s’investir !

Conseils pour pratiquer le day trading comme un professionnel

Choisir son courtier Bourse en ligne

La première étape est de choisir un courtier Bourse pour réaliser les opérations. N’y connaissant rien, le débutant va d’abord sélectionner un courtier uniquement en fonction du spread bid-ask, c’est-à-dire de l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur du courtier.  Or, les courtiers savent bien que c’est souvent l’unique argument pour lequel ils sont choisis. Sachez que ce n’est pas là qu’ils se rémunèrent. Mais entendons-nous bien, il est normal qu’un courtier gagne de l’argent car il vous offre des services : l’accès au marché, la mise à disposition d’une plateforme, la gestion de vos ordres, etc.

Le trader débutant pourra aussi sympathiser avec le « sales trader », appelé aussi « coach trader », car il est fort sympathique et a l’air balèze en trading. Sauf qu’il n’a en réalité de trader, le plus souvent, que l’appellation. C’est tout simplement un commercial qui gagne sa croûte en faisant ouvrir des comptes aux clients. Il n’y a pas de trader chez un courtier, juste des employés qui surveillent les risques (pour le courtier) induits par les positions générées par les clients.

Pendant des années, l’absence de contrôle par les autorités de marché (qui ne surveillaient que les bourses) a laissé le champ libre à certains courtiers sur les produits OTC tels que les CFD et le Forex. Ces derniers ont profité de zones d’ombre de la réglementation pour avoir des pratiques plus ou moins discutables. Heureusement, il y a eu un certain nettoyage récemment, avec l’arrivée de la loi Sapin et la réglementation de l’ESMA.

Mais, en tout cas, vous allez envoyer vos économies quelque part. C’est pourquoi, il ne faut pas se fier au site Internet du courtier, ni aux bavardages du « sales trader ».  Il est judicieux de commencer par faire son enquête sur le courtier que vous avez présélectionné et vous poser les bonnes questions :

  • Dans quelle législation est-il réglementé et quel est son numéro d’enregistrement ? Sachez que ce n’est pas sur le site du courtier qu’il faut aller vérifier. Les autorités possèdent des sites de recherche. Par exemple, regafi.fr pour l’Autorité des Marchés Financiers (attention, c’est le nom social du courtier, qu’il faut utiliser, et non pas son appellation commerciale).
  • A-t-il eu des amendes ? Si oui, pour quels motifs ?

Et même une simple recherche sur Google avec le nom du courtier associé aux mots « arnaque » ou « scam » peut parfois vous en dire long sur les déboires qu’ont enduré certains clients.

Retrouvez ci-dessous notre comparatif des courtiers en ligne

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Connaître son marché et trader un actif à la fois

La deuxième étape est de choisir un actif à trader car comme dans n’importe quel métier, on excelle en Bourse que lorsque l’on connaît très bien son activité. Plus concrètement, étant donné que les plateformes de trading offrent la possibilité de trader de nombreux actifs (des CFD sur action, des indices, des matières premières ou des paires de devises, etc.), j’ai déjà vu des traders débutants passer des opérations sur plusieurs actifs en même temps.

Or, en opérant ainsi, ils ne se rendent pas comptent qu’ils changent complètement de monde à chaque fois qu’ils cliquent à un endroit différent, pour acheter ou vendre un autre actif. Chaque marché, chaque paire de devises possèdent ses particularités et des risques différents, parfois très grands.

Une décision sage est de ne trader qu’un ou deux actifs à la fois : ceux que l’on comprend le mieux.

En clair, à moins de savoir lire le turc, il ne me viendrait pas à l’idée de trader la paire USD/TRY. Si l’on trade cette paire, c’est que, sans pour autant être Turc, on comprend au minimum la géopolitique et la culture du pays, son mode de fonctionnement, qui sont les investisseurs et idéalement, la langue pour lire des articles financiers locaux.

Suivre une procédure comme chaque trader professionnel

C’est un point souvent négligé par les débutants. À ne pas confondre avec la ou les stratégies, la procédure est le mode opératoire que le trader se doit de suivre scrupuleusement, quoiqu’il arrive. Sachez que tous les traders professionnels en suivent une (même plusieurs). Elle a été établie et rédigée conjointement par le chef trader, le département des risques et la conformité.

La procédure précise le cadre dans lequel les traders peuvent prendre et garder des positions. Elle sert à borner l’exécution du trading dans des conditions de sécurité, et tant que possible, à anticiper les problèmes opérationnels qui pourraient arriver.

Par exemple :

  • Quel est le montant maximum qu’un opérateur peut trader ?
  • Quels sont les prérequis à vérifier pour placer un trade ?
  • Comment vérifier si la plateforme trading reçoit les flux correctement ?
  • Avoir prévu un mode opératoire dégradé. Par exemple, avoir préenregistré, tous les numéros d’appel du courtier sur son téléphone fixe, mais aussi son mobile. Et aller jusqu’au bout ; c’est-à-dire placer un ordre par téléphone. Savoir son numéro de compte par cœur. Avoir son PC portable de secours, disponible et opérationnel (avec le logiciel du courtier mis à jour).
  • Quelles sont les vérifications obligatoires à faire en fin de la journée ? Entre autres, s’assurer que toutes les positions sont clôturées et qu’aucun ordre ne reste en machine avant de fermer la plateforme. Désactiver tout système de trading, le cas échéant.

S’imprégner du marché et connaître la tendance

Lorsque je dirigeais en banque le desk d’une équipe de traders Forex, j’avais imposé le fait qu’un trader qui revient de vacances n’ait pas le droit de prendre des positions de trading compte propre le jour même de son retour au travail.

Pourquoi avais-je instauré cette règle ? Car dans mes débuts, j’avais fait l’erreur de croire qu’au bout d’un certain temps dans le métier, quelques observations de graphes ainsi que « le feeling » du marché suffisent pour prendre une position. Vous vous en doutez, cela m’a occasionné des pertes et donc j’ai réalisé à ce moment-là, que le premier trade de la journée devait obligatoirement être précédé d’une inspection préalable détaillée du marché. Ce qui est évidemment encore plus vrai lorsque l’on revient de vacances, d’où ma règle.

Lorsque l’on fait du trading intraday, tel un pilote d’avion, il faut établir une checklist qui détaillera les points à surveiller.

S’informer de la tendance et se poser les bonnes questions est primordial ! Demandez-vous :

  • Quel est le contexte de marché ?
  • Quels sont les autres marchés à regarder ?
  • Que s’est-il passé la nuit dernière ?
  • Où sont les niveaux importants ?
  • Quel acteur institutionnel fait quoi ?
  • Où sont les ordres dans le marché ? (quand on peut le savoir)
  • Quels sont les événements à surveiller, pour la journée et pour la semaine ?

Même si l’on ne prend des positions que de très court terme, voire de scalping, il faut connaître à l’avance les moments importants de la journée car un carnet d’ordres peut être balayé par la publication d’un chiffre économique ou le discours d’un officiel. Ces événements, qui sont le plus souvent prévisibles car planifiés, doivent être considérés comme des butées de temps à ne pas dépasser ou à attendre.

Suivre le marché et les événements pour réagir vite

Ensuite, une fois entré en position, la surveillance doit être continue. En effet, vous pouvez avoir eu raison et des événements nouveaux arrivent et encouragent à prendre vos profits ou pertes le cas échéant. Cette réactivité et ce changement de décision empêchent de rester passif et voir le stoploss être exécuté, vu que la situation vient de changer.

L’erreur classique d’un débutant, une fois entré en position, est de continuer à ne regarder que les graphes de cours alors qu’il faut également continuer à suivre les éventuelles annonces impromptues de personnalités politiques ou de financiers importants par exemple.

Pour être efficace, il faudra s’abonner à des fournisseurs d’information professionnels.

Certains sont maintenant à des prix abordables même pour un trader particulier modeste. Sachez que les news que fournissent les courtiers sont bien souvent insuffisantes et qu’il n’est pas non plus nécessaire de s’abonner à l’application Bloomberg qui est à un prix exorbitant.

En Bourse, trouver sa stratégie est primordial

Souvent, pour aider son futur client, le courtier va le conseiller et le diriger rapidement sur l’analyse technique, c’est-à-dire l’analyse des graphes des cours, auxquels des indicateurs seront ajoutés.

C’est quelque chose qui m’a surpris en tant que professionnel sur les marchés, connaissant bien, à la fois le monde des traders particuliers (les « retails ») et celui des traders institutionnels. D’un côté, j’avais les Retails qui ne me parlaient quasiment que d’analyse technique et de l’autre les professionnels, des banquiers au téléphone toute la journée, qui ne me parlaient quasiment que d’analyse fondamentale, de flux, de recherches sur les banques centrales, sur les possibilités juridiques d’un gouvernement de faire passer telle ou telle mesure, etc.

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Crédit image : Pexels

La réponse à cette différence de méthode de trading, est simple : il est plus facile pour un « sales trader » d’expliquer l’analyse technique à Mr Dupont en 5 minutes, que d’expliquer ce qu’est le taux neutre « R* » ou les « dot plots » de la Banque Centrale américaine, la FED, et leurs impacts sur les marchés.  Car malheureusement, le plus souvent, le but du « sales trader », n’est pas d’éduquer son futur client, mais uniquement de lui faire ouvrir un compte de trading.

Et c’est à ce moment que le chemin de croix de notre apprenti trader commence, car ce dernier va progressivement se rendre compte que tous ces indicateurs ne sont pas suffisants pour concevoir une stratégie gagnante. En effet, ceux-ci ne sont que des dérivés des cours et ne renseignent que sur le passé.

Bon, je suis un peu excessif. Oui, il faut regarder l’analyse technique, mais faire très simple et surtout ne pas en faire son motif principal de décision dans le trading. Si j’avais un pourcentage à donner, il suffit de voir que, sur la centaine de documents PDF de recherche de banques et institutions que je reçois quotidiennement, seulement une dizaine environ comportent de l’analyse technique. Or, ces documents sont envoyés à tous les gérants institutionnels de la planète, dont les fonds atteignent plus de 71 trillions $ pour les seuls Asset Managers. Ce sont grâce à ces documents que les gérants établissent leurs stratégies et ce sont ces derniers qui créent les mouvements de marché, étant donné les flux monstrueux qu’ils font passer.

Par exemple, il est impensable pour un gérant, de ne pas écouter « en live » le Président de la FED, Mr Powell (et pas seulement lors des FOMC). Or, je connais peu de traders particuliers qui le font, ni même qui ont passé du temps sur le site Internet de la Federal Reserve.

En bon croyant, vous vous devez d’aller régulièrement à la messe. 😊

L’analyse technique sert aux gérants pour trouver les points d’arrêt ou d’accélération probables du marché, mais ils ne l’utilisent pas pour déterminer le sens que va prendre le marché. En tout cas, comme je l’ai écrit ci-dessus, ce n’est pas l’élément déterminant pour prendre une position à la hausse ou à la baisse.

Gérer ses émotions en toutes circonstances

Le plus grand danger du trader débutant, c’est lui-même. Et même si l’adage boursier dit qu’un bon trader sait laisser filer ses gains et couper ses pertes rapidement, c’est souvent l’inverse qui se passe. Beaucoup de biais psychologiques vont le rattraper et nous allons en voir quelques-uns.

Le marché est volatil et versatile, ce qui signifie que votre position gagnante peut rapidement se transformer en une position à contresens.

Il ne faut pas faire l’erreur de penser que si l’on arrive à gérer ses émotions, on va devenir un trader gagnant. Non ! il faut AUSSI comprendre les mécanismes.

L’erreur de base est donc de ne pas associer un ordre stoploss à une entrée de position. C’est un biais de surestimation de soi. Mais, je vous rassure, il ne va pas durer très longtemps. 😊 Et quand je dis « associer », il faut réellement que l’ordre stoploss soit lié dès l’entrée de position.

De plus, si l’on fait du Day Trading, toute position ne doit pas passer la nuit. Ne pas confondre une position de Day Trading avec une position qui se transforme en investissement long terme. C’est une des preuves que le trader n’accepte pas d’avoir perdu. Il est tombé amoureux et c’est le plus grand danger qui le guette.

Une position intraday ne doit durer que quelques heures et, au pire, elle doit être clôturée le soir. Plus généralement, toute entrée de position doit être obligatoirement suivie d’une butée de temps, prévue par vous-même à l’avance.

Ce peut-être votre indisponibilité future (vous avez un RDV programmé), un chiffre économique ou un discours d’un officiel prévu à une heure donnée, ou simplement le fait que votre anticipation devrait selon vous être complètement intégrée dans les cours à partir d’un certain laps de temps. Ne pas respecter cette butée temporelle revient à dire que l’on ne respecte plus sa stratégie, et si la stratégie change constamment, cela revient à dire qu’il n’y a pas de stratégie.

Une autre erreur, un peu plus sournoise, c’est de se dire : « Pourquoi mettre un stoploss, puisque j’ai souvent remarqué que le marché retrace le jour d’après ? Et que finalement, alors que j’avais une forte moins-value la veille, je suis maintenant en gain ».

Avoir ce raisonnement, c’est oublier qu’un marché peut, à certains moments, faire de grandes amplitudes sans tendances réelles (c’est-à-dire être en « Range ») et soudainement prendre une tendance marquée, à la hausse ou à la baisse. Le stoploss est votre canot de sauvetage, il vous sauvera la vie (tout du moins, votre portefeuille). Tout comme il est impensable (et interdit) de traverser l’Atlantique sans un canot de sauvetage, il est interdit à tout trader professionnel de prendre une position sans stoploss.

Alors, me direz-vous, comment éviter de tomber amoureux ? C’est l’erreur la plus courante, qui suivra tout trader toute sa vie.

Evitez de faire un biais d’ancrage, c’est-à-dire une fixation sur le prix auquel vous êtes entré en position, alors que les événements ont changé. Autrement dit, évitez de vouloir absolument ressortir une position perdante en clôturant avec un gain à zéro. Vous gardez votre position tant que vous y croyez, sinon vous la clôturez.

Un autre moyen est de se dire : « Si je devais clôturer ce compte et en ouvrir un autre, est-ce que je clôturerais et réouvrirais cette position dans le nouveau compte ? »

Voilà, j’ai brossé différents points qui vous permettront, je l’espère d’appréhender au mieux les embûches qu’un Day trader va rencontrer à ses débuts.

Et sans pour autant renier complètement l’analyse technique, mon conseil à un débutant, serait d’essayer de comprendre les grands mécanismes financiers. Oui, c’est évidemment plus dur, plus long et plus fastidieux, mais cela rend le trading autrement plus intéressant intellectuellement, surtout quand notre anticipation se concrétise par des gains.

Philippe Lhermie

Philippe Lhermie a commencé en tant que trader particulier au début des années 1990. Il est ensuite devenu Trader Forex senior pour EDF pendant 12 ans, puis Chef Trader du desk Forex & Gold d’une grande banque française. Il fait maintenant du trading compte propre pour sa société et organise des formations individualisées sur le trading spéculatif à Paris. Pour en savoir plus : https://www.traderchange.com/forex-coaching

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