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Zoom sur l’EUR/USD et les moyennes mobiles (3/3)

Zoom sur l’EUR/USD et les moyennes mobiles (3/3)




XTB France dresse un point sur le contexte macro de l’euro/dollar et sur un indicateur technique incontournable du trading. Aujourd’hui, dernière partie sur les moyennes mobiles.

Désormais, on peut légitimement considérer la BCE comme la Banque centrale la plus agressive (quant à sa politique monétaire), au niveau mondial. Le programme de ralentissement du QE3 de la Fed est connu, et les homologues anglaises et japonaises ne devraient pas s’aligner sur la panoplie de mesures annoncées par Mario Draghi, voilà un mois.

On en sait désormais un peu plus sur le nouveau programme de refinancement à long terme de la BCE (ou « LTRO »), Mario Draghi ayant à ce sujet déclaré : « La combinaison des mesures de politique monétaire décidées le mois dernier a conduit à un nouvel assouplissement dans l’orientation de la politique monétaire […] Les opérations monétaires qui auront lieu dans les prochains mois renforceront cet assouplissement et soutiendront le crédit bancaire […] Au fur et à mesure que nos mesures se transmettront à l’économie, elles contribueront au retour de l’inflation à des niveaux plus proches de 2,0% ».

Le mois dernier, l’inflation au sein de la zone euro est restée cramponnée à 0,5%, laissant une nouvelle fois craindre des risques déflationnistes sur le Vieux Continent. Qui plus est, une telle menace ne peut qu’entraver la reprise économique de la zone. Dans l’hypothèse où un tel risque venait à se concrétiser dans les prochains mois, Mario Draghi a réaffirmé sa volonté de recourir à des instruments non conventionnels, notamment des rachats massifs d’actifs, à l’image de ce que fait, dans une certaine mesure, la Réserve Fédérale américaine. Pour le moment, les taux directeurs de la BCE devraient néanmoins demeurer sur des niveaux extrêmement bas, pendant une période encore prolongée.

L’euro a naturellement encaissé une baisse de sa valeur sur les marchés suite à la confirmation par Mario Draghi d’une orientation vers des outils non conventionnels en cas de risques déflationnistes persistants. En parallèle, les très bons chiffres de l’emploi américain soutiennent les attentes autour d’un sixième ralentissement du QE3, voire d’une accélération du calendrier en matière de hausse des taux directeurs. De plus, les opérateurs boursiers et les marchés se concentreront  sur le sixième « tapering » que devrait  annoncer Janet Yellen dans les prochains jours. Enfin, les réunions de politique monétaire de la BCE se tiendront toutes les six semaines et non toutes les quatre semaines à partir du 1er janvier prochain. A suivre !

Analyse technique EUR/USD

Zoom sur l’EUR/USD et les moyennes mobiles (3/3)

Source : XTB France

La parité EUR/USD est en cours de correction au sein de son canal baissier (distingué en bleu sur notre graphique). Le marché évolue actuellement à proximité d’une résistance majeure représentée par le haut du canal. D’un point de vue technique, la zone de support-clé pour la parité est proche de 1,3510. En-dessous de ce niveau se trouve un très grand nombre de stop Loss qui peuvent être déclenchés si la parité atteint 1,3500. Ainsi, le potentiel baissier au moment de  l’écriture de cette analyse est de près de 100 pips. Rappelons d’ailleurs que, pour reprendre nos récentes analyses, l’euro est la devise mondiale qui offre le meilleur potentiel de baisse dans les prochaines semaines.

Notre analyse fondamentale (présentée ci-dessus) témoigne du possible recours à des outils non conventionnels par la BCE, accréditant aux yeux des opérateurs boursiers ce potentiel baissier. Nous estimons d’ailleurs que les prochaines publications macroéconomiques européennes devraient encourager cette baisse à court terme. Le premier niveau à viser étant celui de 1,3550 avant un possible test du support majeur sur la zone 1,3510/1,3500. Un sixième tapering de la Fed devrait également confirmer ce potentiel dans les prochains jours. Plus que jamais, il faudra donc garder un œil sur ce type d’annonces et de publications.

Présentation des moyennes mobiles : 3e partie

Zoom sur l’EUR/USD et les moyennes mobiles (3/3)

La pratique montre que les Golden Cross ou les Dead Cross (présentées dans notre précédente analyse), sont loin d’être toujours fiables. Les difficultés de l’utilisation des moyennes mobiles sont la conséquence directe de la technique du lissage. Il faut en effet bien comprendre que par construction, une moyenne mobile n’est que le résultat d’un calcul portant sur des valeurs passées. Elle ne traduit pas la situation actuelle et a fortiori ne précède jamais la tendance. Elle se contente de la suivre avec un délai plus ou moins long qui dépend de l’âge moyen de l’information, c’est-à-dire du nombre d’observations retenu pour son calcul.

Les mathématiciens démontrent que le retard d’une moyenne mobile arithmétique à n jours est très proche de n/2 jours. Les intersections entre les deux moyennes mobiles comporteront donc toujours un temps de retard par rapport au signal réel et il faut qu’une tendance se mette en place après le signal pour que la stratégie des moyennes mobiles soit efficace et payante. Encore faut-il arriver à prévoir qu’un tel scénario se réalise après le croisement !

On pourrait alors penser qu’il suffirait de réduire la période des moyennes mobiles pour obtenir de meilleurs résultats, mais dans ce cas, on se heurte à un autre problème, celui de la multiplication des faux-signaux. En effet, réduire la période des moyennes mobiles génère plus d’intersections et donc davantage de mauvais signaux. Par mauvais signal, il faut entendre un croisement qui n’est pas suivi par une tendance suffisamment importante pour absorber les frais de transaction et le « slippage », c’est-à-dire le décalage qui existe entre l’apparition du signal et l’exécution de l’ordre. Ce type de situation est très fréquent dans les marchés sans tendance, c’est-à-dire quand la composante aléatoire est prépondérante. Quand on veut utiliser le principe des moyennes mobiles croisées au pied de la lettre, c’est-à-dire prendre position systématiquement à chaque signal, on est toujours obligé de faire un compromis entre le risque de la stratégie et son rendement : capter le début d’une tendance en utilisation des moyennes courtes, mais avec le risque de subir auparavant les effets de plusieurs faux signaux, ou éliminer ceux-ci en augmentant la période des moyennes, mais avec la déception d’entrer sur une tendance lorsque celle-ci est déjà entamée et donc de perdre une partie du mouvement de hausse ou de baisse.

Est-il encore besoin de le répéter, mais tous les tests statistiques le montrent, il n’y a pas de réglage idéal, d’optimisation universelle ou de combinaison magique de moyennes mobiles. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas gagner de l’argent avec ce procédé, mais juste qu’on ne peut pas battre le marché, c’est-à-dire faire mieux et de manière systématique qu’une simple stratégie de « buy and hold » (on achète et on conserve les positions).

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