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Le forex, un marché énorme et très liquide




Il est un marché qui n’a pas souffert de la crise financière : le forex, en croissance continue depuis 15 ans. Mais à quoi ressemble précisément le marché des changes ?

Contrairement aux autres marchés financiers, comme le New York Stock Exchange ou la Bourse de Paris, le marché des changes n’a ni bâtiment ni même une place de marché centralisée.

Le forex : le plus gros marché de la planète

Le forex est un marché de gré-à-gré (en anglais, “over the counter”, souvent abrégé “OTC”), ou “interbancaire”, du fait que l’intégralité du marché est géré par informatique, au sein d’un réseau de banques, en continu sur 24 heures. Le marché spot du forex est donc partout et nulle part.

5300 milliards de dollars, c’est le volume journalier échangé sur le forex en 2013. Depuis une quinzaine d’années, le marché des changes connaît une croissance fulgurante des volumes traités : en 1998, le volume journalier ne s’élevait qu’à environ 1500 milliards de dollars.

Le poids cumulé sur l’année s’élève à 1 378 000 milliards de dollars, soit bien plus que le marché des actions : 49 000 Mds$, et même plus que le PIB mondial de 2012 : 71 670 Mds$. En une journée, le forex accueille un volume d’échanges supérieur au secteur agricole en une année.

En termes d’opérations, les swaps de devises et les opérations au comptant dominent le marché, dont ils représentent près de 80% des échanges. Les forwards représentent plus de 12% des opérations et les options et autres produits 6,31%.

Le marché des devises est donc le plus gros marché financier de la planète. Sur le marché de gré-à-gré, les participants déterminent avec qui ils veulent transiger, en fonction des prix, des conditions de marché ou encore de la réputation de la contrepartie.

Le graphe ci-après montre la part des 10 devises les plus échangées en 2010.

 

Le forex, un marché énorme et très liquide

Source : Banque des Règlements Internationaux, étude triennale, 2010.

 

En 2010, le dollar est la devise la plus échangée, avec près de 85% du total des échanges. On retrouve ensuite l’euro avec 39,1% puis le yen avec 19%. 

En 2013, la répartition des devises dans le poids des échanges a fortement évolué. Si le dollar reste, de loin, la devise la plus traitée, il ne représente plus que 43% des échanges. Il est désormais suivi par l’euro qui pèse presque 17% des échanges, du yen avec 11,5%, de la livre avec près de 6% ou encore du dollar australien avec 4,32%. Les devises exotiques, dont les volume respectifs représentent moins de 1% des échanges, constituent un poids de 9,7% du volume total.

Le forex, un marché énorme et très liquide

                                  Source : Kantox, Café du Forex

 

Note importante : parce que deux devises sont nécessaires à une transaction, la somme des parts de marché de chaque devise donne un total de 200%, au lieu de 100%. Le graphe ci-dessus montre donc que le dollar est d’un côté de 84,9% de toutes les transactions enregistrées sur le marché.

Marché forex : le dollar est roi

Vous l’avez compris, avec 43% des échanges en 2013, le dollar reste le maître du forex.

Presque tous les investisseurs, entreprises et banques centrales détiennent du dollar, ce qui explique que tout le monde le surveille de près.

Plusieurs raisons expliquent la prédominance du dollar sur le forex :

  • L‘économie américaine est la première du monde.
  • Le dollar est la devise de réserve de référence.
  • Les Etats-Unis disposent des marchés financiers les plus grands et les plus liquides du monde.
  • Les Etats-Unis ont un système politique très stable.
  • Les Etats-Unis sont la première puissance militaire mondiale.
  • Le dollar US est la devise de choix pour les transactions commerciales internationales. Par exemple, le cours du baril de pétrole est libellé en dollar. Si la France veut acheter du pétrole à l’Arabie Saoudite, elle ne peut payer qu’en dollar. Si la France n’a pas de dollar, elle doit donc d’abord vendre ses euros contre des dollars.

Mais si la devise américaine domine le forex, c’est au Royaume-Uni que les échanges sont les plus nombreux : plus de 40% des opérations de change sont réalisées depuis Londres alors que le PIB national ne représente que 3,4% du PIB mondial. A l’inverse, les Etats-Unis pèsent pour 22,4% dans le PIB mondial mais seulement 19% dans les opérations de change. Viennent ensuite Singapour (5,7% des échanges), le Japon (5,6%), Hong Kong (4,1%) et la Suisse (3,2%).

Le forex, un marché énorme et très liquide

                            Source : Kantox, Café du Forex

Spéculation et Forex

Notez une chose importante à propos du forex : bien que les transactions commerciales et financières font partie des volumes de transaction, la plus grande partie des volumes est due à la spéculation.

En d’autres termes, le plus gros volume est le fait de traders qui achètent et vendent les devises en espérant profiter de la variation de leurs prix en intraday. On estime que la spéculation représente plus de 90% des transactions du forex.

Avec de tels volumes de transactions spéculatives, la liquidité (volumes des échanges à un instant donné) du forex est extrêmement élevée. Résultat, il est très facile pour tout le monde d’investir sur le forex en achetant et de vendant des devises.

Du point de vue de l’investisseur, la liquidité est très importante, car elle détermine la facilité avec laquelle le prix peut varier dans un temps donné. Un marché aussi liquide que le forex permet des volumes de transaction très élevés sans impact ou presque sur les cours.

Bien que le marché forex dans son ensemble soit liquide, la profondeur de marché peut bien sûr varier selon la paire de devise et l’heure de la journée.

L’engouement croissant des investisseurs particuliers et la multiplication des courtiers Forex en ligne contribuent à cette tendance de fond. 

Les informations de Cafedelabourse.com et de ses publications sont données à titre pédagogique. Elles ne constituent en aucun cas des recommandations d’investissement. Le lecteur se doit d’étudier les risques avant d’effectuer toute transaction. Il est seul responsable de ses décisions d’investissement.