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Zoom sur le Net Change Oscillator

Zoom sur le Net Change Oscillator




XTB France fait un point sur le contexte macro de l’euro/dollar et sur un indicateur technique incontournable du trading. Aujourd’hui, le Net Change Oscillator.

Une révolution à la BCE

Il y a un mois, l’idée que l’Union européenne puisse se lancer dans une politique de quantitative easing était un scénario de science-fiction. Mais depuis, ce scénario semble de plus en plus envisageable tant la BCE a souhaité lancer cette « rumeur » via les propos de Mario Draghi et de Jens Weidmann.

En accord avec notre prévision de la semaine dernière, la BCE n’a pas diminué ses taux d’intérêt, alors que Mario Draghi était beaucoup plus tolérant qu’en mars à l’occasion de cette précédente conférence de presse, évoquant un « besoin d’informations supplémentaires » comme en février. Mais il a surtout évoqué une nouvelle piste : celle d’un « QE » qui, dans les faits, serait naturellement différent de ceux pratiqués aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou au Japon.

Pendant longtemps, un possible assouplissement monétaire était observé comme une solution à éviter au sein de l’Union européenne. Draghi a rejeté à plusieurs reprises cette possibilité pour diverses raisons. Premièrement, l’économie de l’Union européenne dépend massivement du système bancaire américain et britannique. Acheter des actifs faciliterait pour les entreprises la possibilité de placer des obligations mais n’aiderait pas autant que l’obtention de nouveaux crédits bancaires (alors que les entreprises européennes en ont clairement besoin). Deuxième point, et non moins important, la BCE proposerait à un certain nombre de gouvernements des politiques budgétaires distinctes. Cela crée un risque de crédit pour la banque centrale et un conflit d’intérêt potentiel entre les pays de l’Union européenne. Quelles obligations, et dans quelles proportions, seraient achetées par la BCE ? En somme, l’idée n’est pas bien différente de celle d’eurobonds, fermement rejetée par l’Allemagne jusqu’à présent. Pourtant, cela a déjà été abordé via le concept de QE sur les marchés privés, via les marchés ABS.

Bien que les membres du MPC tablent sur des décisions incertaines et relativement lointaines, certains faits suggèrent qu’il faudrait précisément faire le contraire. Citons notamment ce passage du compte rendu : « Le Conseil d’administration est unanime dans sa volonté d’utiliser également des instruments non conventionnels via son mandat afin de faire face efficacement aux risques d’une période de faible inflation trop prolongée ». En somme, ce n’est rien moins que l’acceptation que le QE est un outil éventuel de la politique monétaire que peut appliquer la BCE, au même titre que ses abaissements de taux d’intérêts et les variations de ses LTRO.

Si le QE commençait à être évoqué jeudi 3 avril, il semblait surtout de plus en plus probable le lendemain, lorsque la BCE a reconnu avoir simulé les conséquences économiques d’un assouplissement monétaire à hauteur de 1 000 milliards d’euros. Cette simulation sous-entend qu’il ne s’agit plus simplement d’une idée à débattre ou d’un simple concept. Il s’agit dans les faits d’un véritable outil prêt à l’emploi qui attend juste que la BCE accepte de l’utiliser.

Nous ne savons pas encore quand cela va précisément se produire, et il est particulièrement dur de le prévoir. Néanmoins, cette simple « rumeur » devrait maintenir l’euro à la baisse dans les prochaines semaines.

Analyse Technique EUR/USD, D1

Zoom sur le Net Change Oscillator

Comme anticipé dans nos récentes analyses : « Si le niveau des 1,3700 est défendu, nous pouvons nous attendre à une petite consolidation vers 1,3800 voire 1,3900 via une vague C (vagues d’Eliott) ou via une correction irrégulière ». Il semble que cette vague soit désormais terminée. Actuellement, le marché peut créer une nouvelle vague caractérisée comme une vague 3. Cette vague devrait conduire le marché vers 1,3600 voire 1,3500. Seul un fort mouvement haussier et entraînant la parité au-dessus de ses récents sommets engendrerait une remise en question de ce scénario.

Le Net Change Oscillator ou Momentum

Zoom sur le Net Change Oscillator

Le Net Change Oscillator (NCO), également appelé Momentum ou Rate of Change, a été le premier indicateur technique utilisé par les chartistes. Il permet de mesurer dans un laps de temps donné la distance parcourue par les prix. Autrement dit, il indique la vitesse moyenne du marché et se calcule comme la différence, absolue ou relative, entre le dernier cours de clôture connu et celui coté n périodes auparavant. Sous un autre angle, la variation d’une moyenne mobile simple dépend de la différence entre la clôture la plus récente et la clôture la plus ancienne sur la période retenue. Cette différence est précisément ce que mesure le Net Change Oscillator.

Dans le cas d’un Net Change Oscillator à 12 jours (le paramètre habituellement retenu par les analystes), si le prix coté aujourd’hui est supérieur à celui coté il y a 12 jours, la valeur de l’oscillateur sera positive et se situera au-dessus de l’axe du zéro. Inversement, si le prix coté aujourd’hui est inférieur à celui coté il y a 12 jours, la valeur de l’oscillateur sera négative et se situera en dessous de l’axe du zéro. Quand le Momentum à 12 jours croise la ligne du zéro, cela veut dire que le dernier cours est identique à celui d’il y a 12 jours et donc que la progression des prix sur ce laps de temps a été nulle.

L’utilisation du NCO est identique à celle de l’oscillateur construit à partir de moyennes mobiles. Un franchissement de la ligne du zéro vers le haut traduit une accélération de la hausse des prix ; on dit alors que le marché gagne du momentum, tandis que si le NCO se met à baisser tout en demeurant positif, on dit que le marché perd du momentum. A l’opposé, un franchissement de la ligne du zéro de haut en bas est le signe d’une accélération de la dynamique baissière des prix, puis quand l’oscillateur atteint un point bas et recommence à se redresser, l’analyste y détectera un signe de ralentissement du mouvement.

En plus des signaux donnés par l’intersection du NCO avec la ligne du zéro, l’analyste peut calculer des seuils de surachat ou de survente, et repérer des divergences techniques.

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