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Pétrole : un été baissier

Pétrole : un été baissier




Les vives tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine d’une part et au Moyen-Orient d’autre part ne parviennent pas à faire décoller les cours du pétrole. L’économie mondiale exerce une pression baissière.

Si les événements politiques provoquent fréquemment des pics ou des chutes de marchés, boursiers comme pétrolier, la situation qui a cours en Europe et au Moyen-Orient ne suffit pas à maintenir les cours du brut. Confortablement installé dans une zone comprise entre 90 et 105 dollars depuis le début de l’année, le WTI américain a certes connu une petite envolée jusqu’à près de 107 $ le baril à la mi-juin. Depuis cependant, c’est la dégringolade jusqu’à 97 $ le 18 août.

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La situation politique est pourtant loin de s’améliorer en Ukraine, où des chars russes auraient pénétré, comme en Irak, où les Etats-Unis ont entamé des frappes aériennes contre le mouvement djihadiste de l’Etat islamique en Irak et au Levant.

La croissance mondiale à la peine

Si les cours du pétrole restent orientés à la baisse, la faute en revient à une économie encore fragile. De ce côté-ci de l’Atlantique, l’Europe continue de décevoir avec des publications économiques (croissance, chômage) plus que moyennes. Même l’Allemagne semble en proie à un ralentissement avec une quasi-récession de -0,2% au deuxième trimestre. La France reste quant à elle fidèle à la stagnation de son activité. De l’autre côté de l’Atlantique, les Etats-Unis affichent un rebond plus fort qu’anticipé… des inscriptions au chômage. L’indice de confiance des consommateurs du Michigan a également baissé à 79,2 points contre une stabilité attendue à 81,7 points.

Une fois n’est pas coutume, les fondamentaux économiques prennent donc le pas sur les facteurs spéculatifs pour déterminer les cours actuels du pétrole. Mais la période estivale peut également expliquer cette tendance baissière, comme en témoignent des volumes d’échanges limités.

En outre, d’importants facteurs conditionnent l’évolution neutre à baissière des prix de l’or noir, à commencer par l’augmentation de la production américaine. Le pétrole issu du schiste permet déjà aux Etats-Unis de réduire leurs importations de brut, mais cette production nouvelle pourra aussi s’exporter à l’avenir. Cette révolution pèse déjà sur les cours du brut. Autre facteur déterminant : le seuil de déclenchement de la hausse des prix des matières premières en fonction de la croissance se situe à un niveau de plus en plus élevé. Auparavant, les cours du pétrole augmentaient dès que la croissance mondiale dépassait les 2,5%. Aujourd’hui, 3 %, voire plus, sont nécessaires. Cela s’explique par l’augmentation de l’offre ainsi que par les comportements d’économies d’énergie ou de substitution vers d’autres types d’énergie.

Il reste que le pétrole se maintient entre 90 et 105 €, sa zone de prédilection en 2014 : une sortie par le bas, sous le seuil des 90 $, changerait fondamentalement la donne.

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