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Forex : analyse EUR/USD juillet 2015

Forex : analyse EUR/USD juillet 2015




Nous insisterons plus que jamais sur le biais baissier de l’euro dollar. Un biais affirmé depuis bientôt un an, et pour lequel nous vous invitons à consulter nos dernières recommandations ci-dessous. D’ici la mi-août, nous vous invitons à la plus grande des prudences sur le marché forex.

Juin fut largement dominé par le dossier grec, c’est le moins que l’on puisse dire. Il devrait en être de même pour juillet, à commencer par un point potentiel de blocage majeur quant au troisième plan d’aide international annoncé lundi 13 juillet. Mais au moment de l’écriture de cette analyse (jeudi 16 juillet), l’heure est à l’attente quant aux différents votes parlementaires. Et pour cause, si la Vouli (le Parlement grec) a adopté à une large majorité le plan de réformes malgré d’énormes tensions, notamment au sein de Syriza, l’issue du vote du Bundestag pourrait littéralement faire échouer les négociations.

Nous tablons malgré tout sur un vote positif au sein du Parlement allemand. L’issue du vote finlandais aura peu de conséquence. Le pays est en effet l’un des plus hostiles quant à ce troisième plan de sauvetage mais la zone euro n’a pas besoin d’une unanimité des votes parlementaires pour respecter la mise en œuvre du projet. Mais symboliquement, les huit Parlements européens qui sont amenés à se prononcer donneraient le sentiment d’une unité s’ils venaient à voter comme un seul homme. Toujours est-il que la Vouli a envoyé un signal clair à ses créanciers internationaux : celui d’un partenaire qui souhaite se montrer fiable et capable d’assumer ses responsabilités. Pas sûr que cela suffise.

Syriza s’est littéralement déchiré durant ce vote qui ne fut remporté (pour les créanciers) que via les partis d’opposition traditionnels en Grèce. Mais la véritable surprise, au moment de l’écriture de cette analyse, provient du FMI. Et pour cause, l’institution menée par Christine Lagarde a fait savoir aux partenaires européens qu’elle ne participerait à un potentiel troisième plan de sauvetage qu’à une seule et même condition. Laquelle ? Celle d’une réduction massive de la dette, au mieux. Ou d’une extension colossale des maturités, au pire. A nouveau, un bras de fer diplomatique se joue donc au sein des créanciers internationaux. Cette information constitue l’une des rares sources de satisfaction, et un appui inimaginable il y a encore cinq semaines, pour Alexis Tsipras.

L’intéressé n’a pas manqué de le faire savoir, alors qu’il a rappelé devant la Vouli les mots qu’il prononça l’avant-veille sur ERT (la chaine publique grecque) : « Je ne crois pas en cet accord mais je le signe pour éviter tout désastre au pays ». Chaque jour semble désormais distinguer une échéance cruciale. A commencer par l’extension du programme ELA (programme dit de « financement d’urgence » du secteur bancaire grec). La BCE devrait dans les prochains jours se prononcer en faveur de son extension (alors que sa facture actuelle envers la Grèce dépasse déjà les 85 milliards d’euros). Et ce, en justifiant une telle prolongation via les derniers signes relativement encourageants de part et d’autre, entre les acteurs centraux du dossier.

Pour autant, ce troisième plan d’aide international pose problème pour bon nombre d’observateurs. S’il est vrai qu’il permet de maintenir une certaine cohésion au sein du Vieux Continent, et qu’il est toujours plus souhaitable qu’un Grexit aux conséquences économiques, financières et géopolitiques incalculables, il n’en demeure pas loin un énième pansement provisoire dont la facture devrait être comprise entre 82 et 86 milliards d’euros. Une facture qui pourrait laisser penser que grâce au FMI, elle sera amoindrie (du fait d’une répartition entre les partenaires européens et l’institution). Mais il n’en est rien. Si Christine Lagarde confirme sa position actuelle, cette troisième douloureuse ne sera partagée que si, la France et l’Allemagne, acceptent de dire « Adieu » à plusieurs dizaines de milliards d’euros.

La France semble plutôt en faveur, à l’heure actuelle, de la position du FMI. Il faut dire que Paris a montré un certain leadership politique, particulièrement favorable à Athènes. Côté allemand, cette hypothèse est totalement exclue, notamment par le ministre des Finances (Wolfgang Schäuble) qui a martelé ces trois derniers jours qu’il aurait préféré un « Grexit » à ce troisième plan d’aide. Etant dans le gouvernement de Merkel, il devra néanmoins défendre ce projet devant le Bundestag. Une position délicate. D’autant que l’homme est le mentor et bras droit de Merkel. En somme, nous semblons approcher d’une troisième résolution partielle de la problématique grecque. Mais en aucune sorte d’une véritable sortie de crise en laquelle personne ne semble croire, et certainement pas l’équipe de Tsipras qui à l’image de Schäuble, a défendu devant la Vouli le texte tant critiqué.

Le nouveau ministre des Finances grec (suite à la démission de Yanis Varoufakis), Euclid Tsakalotos, a notamment déclaré devant la Vouli que la signature de cet accord politique avait constitué pour lui « le pire moment de sa vie ». Ambiance. Mais à mesure qu’une résolution (à nouveau : partielle) s’approche, nous insisterons plus que jamais sur le biais baissier d’EURUSD. Un biais affirmé depuis bientôt un an, et pour lequel nous vous invitons à consulter (ci-dessous) la mise à jour de nos recommandations. D’ici la mi-août, nous vous invitons à la plus grande des prudences sur les marchés financiers. Un signal qui nous parait hautement symbolique et qui risque de prendre un mois selon Alexis Tsipras sera la réouverture totale des banques en Grèce. Cet évènement soulignera de notre point de vue une certaine accalmie dans ce dossier interminable !

Analyse Technique EURUSD

Forex : analyse EUR/USD juillet 2015

Le mois dernier, nous insistions sur la rupture baissière et impérative des 1,1000 en guise de point pivot mensuel avant de viser les trois objectifs suivants :

  • 1,0950
  • 1,0830
  • 1,0760

Au moment de l’écriture de cette analyse, le point bas atteint par EURUSD depuis notre précédent écrit est de 1,0855. Le hasard veut que ce point précis fût atteint il y a quelques minutes seulement. Toujours est-il que seul le premier objectif présenté le mois dernier (1,0950) fut touché et que nous sommes, par définition, à une petite cinquantaine de pips (toujours au moment de l’écriture de cette analyse, à 1,0880) du deuxième, fixé à 1,0830. Pour l’heure, nous n’avons aucune raison de changer notre fusil d’épaule et nous insisterons donc ici sur le maintien strict de notre précédente analyse. Statu quo total !

Aucune information majeure ces cinq dernières semaines ne nous permet de changer de cap. Le renforcement des tensions autour du dossier grec, et les espoirs agités depuis une petite semaine autour d’une résolution partielle, nous confortent totalement dans ce choix. D’autant que les propos tenus hier (mercredi 15 juillet 2015) par Janet Yellen laissent également penser que l’achat de dollar va se renforcer dans les prochaines semaines. L’intéressée s’est prononcée durant sa conférence de presse devant la Commission des affaires financières de la Chambre des Représentants (un rendez-vous semestriel) comme particulièrement optimiste quant à l’évolution de l’économie américaine, notamment pour le front de l’emploi. Si ce propos venait à se confirmer dans les prochain(e)s jours/semaines via de nouveaux résultats économiques US, le marché aurait alors de quoi justifier un peu plus encore l’achat massif de dollars, donc la baisse d’EURUSD.

D’un point de vue technique, nous remarquons d’ailleurs que la EMA (25) qui se rapprochait dangereusement le mois dernier des cotations (au profit d’un possible retournement haussier) s’en éloigne désormais, suite à la bonne progression baissière de ces derniers jours qui a confirmé une bonne partie de notre scénario. De plus, il nous restera surtout à vaincre le deuxième objectif qui se cumule avec le Retracement de Fibonacci de 161,8% (à savoir les 1,0830). Enfin, nous tâcherons lors de cette rupture d’apprécier le retournement baissier des histogrammes du MACD de moyen terme, de sorte à cumuler l’intégralité de notre sélection technique dans le même sens.

Dorian Abadie

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