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Analyse EURUSD et langage des figures chartistes

Analyse EURUSD et langage des figures chartistes




A mesure que l’écart économique entre les Etats-Unis et l’Europe se creuse, notre analyse à moyen terme sur EURUSD se renforce. En d’autres termes : voilà plus de cinq mois que nous insistons sur le biais baissier de la parité-reine. Chaque semaine qui passe semble fournir un lot croissant de données économiques positives, mais américaines. A l’inverse, le marasme économique de la zone euro (pour ne pas dire plus…) devient interminable. Et ce, malgré les actions de la BCE.

Mais comme le rappelle pratiquement à chaque conférence de presse Mario Draghi : la BCE ne peut agir seule. Les Etats européens sont appelés, plus que jamais, à se lancer dans de véritables réformes structurelles. Or, rien ne se passe. Même l’Allemagne, jusqu’ici citée en modèle pour l’ensemble de la zone euro, donne depuis près de deux mois de véritables signes de ralentissement économique. Le constat est simple : la principale (seule ?) locomotive économique de la zone euro n’est pas encore en panne, mais commence à sérieusement inquiéter.

In fine, les propos de Mario Draghi peuvent rassurer ponctuellement les marchés, mais l’impact économique réel reste contestable. Depuis le vendredi 17 octobre, nous insistons, plus que jamais, sur notre trame haussière sur les indices européens, et baissière sur EURUSD. En somme : (presque) rien n’a changé et ne devrait changer dans les prochaines semaines. Le maintien de nos signaux est assuré.

Ainsi, cette introduction se veut surtout être un maintien de nos précédentes analyses. D’autant que nos précédents objectifs ont tous été atteints et même dépassés. Cela sera d’autant plus vrai dans les prochaines semaines, à mesure que nous assisterons (pour certains, médusés) à un écart de plus en plus violent, d’un point de vue économique, entre les deux bords de l’Atlantique. Tant que les Etats-Unis rassureront les opérateurs boursiers, le dollar restera massivement acheté (donc EURUSD baissera). Entrainant dans sa progression les indices occidentaux. La trame est claire. A suivre !

Analyse Technique EURUSD, W1

Analyse EURUSD et langage des figures chartistes

Lors de notre précédente analyse pour Café de la Bourse d’octobre dernier, nous concluions notre partie technique par ces quelques mots : « En somme, nous recommandons de shorter ponctuellement (et selon l’actualité) EURUSD jusqu’à revenir sur 1,2500. Dès lors, il conviendra de sortir du marché et de retourner massivement à la vente une fois ce support rompu. »

Un mois après, jour pour jour, EURUSD évolue précisément sous 1,2400. Au moment de l’écriture de cette analyse, nous venons tout juste de rompre (grâce à notre anticipation de la politique de la BCE) le support indiqué le mois dernier : la cotation de 1,2500. Comme indiqué le mois dernier, et afin de respecter totalement notre recommandation, nous conseillons désormais de revenir massivement sur la parité-reine, à la baisse.

En l’occurrence, notre niveau de support technique inférieur se situe à 1,2120. Ce niveau est envisageable à moyen terme. Entre la cotation actuelle (1,2400) et ce niveau de 1,2120, nous nous attendons à de petites consolidations haussières, très ponctuelles ; tant le cours peut désormais paraitre survendu. Ces petites consolidations ne remettront pas, et n’ont jusqu’à présent pas remis, en cause notre trame nettement baissière. A court terme, et sous 1,2500 nous aurons donc tendance à viser des supports intermédiaires et psychologiques.

Autrement dit, maintenant que la rupture baissière des 1,2500 est effective (comme anticipé le mois dernier), nous pouvons viser les 1,2400 et 1,2300 par extension. Puis répéter ce scénario entre 1,2300 et 1,2200 pour enfin arriver sur notre support technique (les 100% de Retracement de Fibonacci) à 1,2120.

Le langage des Figures Chartistes : Partie 1

Repérer sur un graphique boursier la présence de formes géométriques relève de l’un des plus anciens procédés utilisés par l’analyse technique pour se faire une idée de ce que pourrait être l’évolution future du marché. C’est même le point de départ obligé de toute prévision chartiste digne de ce nom. Or ce type d’analyse est souvent critiqué quand il n’est pas purement tourné en dérision, identifié comme un simple élément du folklore boursier. Mais pour critiquer une méthode, il faut la connaitre intimement ; ce qui ne veut pas seulement dire la pratiquer soi-même, mais encore se hasarder à en rechercher et à en comprendre les soubassements théoriques. Il existe très peu de personne ayant compris les fondements théoriques des figures chartistes, et capables d’expliquer ces modèles de manière intelligible.

N’en déplaise aux nombreux détracteurs des figures chartistes, lire un graphique pour en repérer des formes répondant à des critères très précis, ce n’est pas lire dans une boule de cristal ou dans du marc de café. Interpréter un graphique, c’est avant tout comprendre l’état psychologique du marché à un moment donné. Car les figures chartistes ne sont pas autre chose que la manifestation graphique des modifications de comportement des acheteurs et des vendeurs. Leur formation n’est pas due au hasard, elle résulte des interactions entre l’offre et la demande, de leur pente et de leur élasticité respective. C’est le principe du « Cobweb », selon lequel l’offre et la demande ne s’équilibrent pas de manière instantanée mais avec du retard, qui sert de fondement à l’apparition de ces formes graphiques.

Ces figures ont été observées par de nombreux praticiens depuis le début du XXe siècle. Elles sont habituellement classées en deux catégories : les figures de retournement de tendance et celles de continuation de tendance. Les premières traduisent des phases d’hésitation qui reflètent une modification du sentiment des investisseurs à l’égard du marché, ce qui a pour effet d’inverser le rapport entre la pression acheteuse et la pression vendeuse au cours d’un processus qui peut être plus ou moins rapide. Quant aux figures de continuation, comme leur appellation l’indique, elles mettent en évidence les phases pendant lesquelles le marché marque un temps d’arrêt avant de repartir dans le sens de la tendance initiale.

Il va s’en dire, mais peut-être cela va-t-il mieux en le disant, que toutes les figures doivent être analysées avec le volume des transactions. Il serait absurde et totalement contre-productif d’essayer de repérer sur les graphiques des formes caractéristiques sans l’aide des volumes échangés. Les observations des pionniers de la reconnaissance des figures chartistes que furent Richard Schabacker (1902 – 1938), son neveu, Robert Edwards, et John Magee, ont permis de mettre à jour deux règles particulièrement simples qui nous serviront de point  de départ  dans l’identification de toutes ces figures. Tout d’abord, le volume doit diminuer dans les périodes de consolidation.

Ensuite, à la sortie d’une figure (qu’elle soit de consolidation ou de retournement), le volume doit augmenter. Une figure qui ne respecterai pas ces deux règles ne devrait pas être prise en compte, et ne devrait pas être utilisée pour établir des projections de prix.

Une fois qu’il a repéré sur un graphique une de ces configurations chartistes, le technicien s’attardera à analyser l’évolution du rapport de force ayant opposé les acheteurs et les vendeurs tout au long de son développement. Cette étape indispensable lui permettra d’anticiper le sens le plus probable de la sortie. Dans un troisième temps, le technicien utilisera une caractéristique particulièrement intéressante de ces figures chartistes, celle constituée par leur capacité à donner un objectif de hausse ou de baisse, une fois le signal lancé.

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